Le costume neuf de lempereur


Présentation et synopsis :

Traitée dans un style revitalisé de la commedia dell’arte, alternant le jeu masqué et le jeu sans masque, cette fable traite de la lutte entre l’innocence et l’hypocrisie, l’idéalisme et le mercantilisme, le courage et la lâcheté dans un monde prospère, désireux de préserver à tout prix son confort. Le jeune qui ose briser les conventions gagnera-t-il la sympathie des spectateurs ?

II y a bien longtemps, dans un royaume lointain, vivait un empereur, le plus coquet de tous les empereurs.

Description :

Dans l’Empire du Jamais Vu la corruption du gouvernement est devenue endémique au point où toutes les valeurs sont renversées, la sottise et la vanité tenant lieu de vertus suprêmes et l’escroquerie celui de sport national. Profitant de l’aveuglement du ministre des Tendances et de la malhonnêteté du premier ministre, Brighella et Truffaldin, fourbes attitrés, proposent de confectionner un costume neuf de cérémonie que Sa Majesté l’Empereur arborera à la célébration du centenaire de l’Empire. Ce costume, ineffable au point d’être invisible aux yeux du commun des mortels, n’existe effectivement pas, les deux lascars ayant volé les matériaux de couture et les ayant revendus à leur profit. Par lâcheté ou par simple vanité, personne n’ose signaler l’escroquerie à l’exception près d’un petit paysan qui, voyant Sa Majesté toute nue sur son char de parade, veut lui offrir le manteau de son père pour se couvrir. L’enfant est désavoué par son paternel, arrêté, sur l’ordre du premier ministre, pour avoir troublé la paix publique et sauvé in extremis par la soubrette Sméraldine et Pierrot, l’artiste peintre bâillonné par la censure, qui, ensemble, dressent une pétition en sa faveur et la font signer par les spectateurs.

L’auteur :

Hans Christian Andersen, (2 avril 1805 à Odense, Danemark – 4 août 1875) fut un auteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses « contes de fées ». Il était le fils d’un jeune cordonnier malade et de son épouse plus âgée. La famille vivait dans une petite pièce. Hans Christian montra une imagination précoce, laquelle fut encouragée par l’indulgence de ses parents et la superstition de sa mère. Il écrit La petite fille aux allumettes en se souvenant de l’enfance malheureuse de sa mère dans une famille pauvre.

Ses contes les plus connus sont :

* Les Habits neufs de l’empereur (ou : Les Habits neufs du Grand-Duc)
* Le Vilain Petit Canard
* Le Stoïque Soldat de plomb (ou : L’Intrépide Soldat de plomb)
* La Bergère et le Ramoneur (dont est tiré le dessin animé Le Roi et l’Oiseau)
* La Reine des neiges
* La Princesse au petit pois
* Les Cygnes sauvages
* La Malle volante (ou : Le Coffre volant )
* La Petite Fille aux allumettes
* La Petite Poucette
* La Petite Sirène
* Le Briquet
* Le Crapaud
* Les Fleurs de la petite Ida
* Le Rossignol et l’Empereur de Chine

Le costume neuf de l’empereur 2011 – photo © Michel Pinault

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